vendredi 10 décembre 2010

Harissa حريصا





Parmi les nombreuses promenades dominicales au Liban, la basilique Notre-Dame est celle qui attire le plus de monde. Chrétiens et musulmans s’y retrouves pour marcher, prier ou encore admirer la vue imprenable sur la baie de Beyrouth. Nous accédons à la Basilique grâce à un téléphérique au départ de Jounieh [Banlieue Nord de Beyrouth]. C’est au cœur de la petite ville de Harissa que se dessine l’abominable basilique faite de béton et de tiges d’acier. Mais avant de vous parler de la basilique il est important de noter qu’ Harissa est le centre névralgique incontesté du catholicisme libanais. S’y sont installés le Siège Patriarcal Maronite, le Couvent des Pères Paulistes Grecs Melkites Catholiques, le Siège de la Nonciature Apostolique du Liban, le Couvent des Pères Franciscains, le Couvent de Charfé, Siège du Patriarcat Syriaque Catholique et enfin le Patriarcat Arménien Catholique. Nous vous mettons au défi de vous retourner maintenant et d’en citer un seul, « les franciscains » sont bien évidemment exclus du jeu (trop facile). Mais revenons-en à la Basilique. Comme nous le disions, nous n’avons pas été portés par le style corbusien, mais comme dans tous les ouvrages menés par le Corbusier, le concept est quant à lui intéressant. Il faut en fait, voir la Basilique de haut car sur les plans, elle se transforme prodigieusement en un Cèdre. Malheureusement, rares sont ceux qui ont les plans ou encore un avion. Le point positif de tout cela est définitivement le fait qu’elle cache une splendide église grecque catholique du nom de St-Paul, juste un peu en contre bas.

jeudi 9 décembre 2010

Le cèdre du Liban أرز الرب


Il tient à peu de chose que le cèdre que les libanais arborent fièrement sur leur drapeau ne devienne plus qu'un symbole. Les plus valeureux, témoins silencieux de toutes les conquêtes du Liban, résistent aujourd'hui à l'assaut des 4X4 Porsch.

Parce que la vie à Beyrouth peut parfois être asphyxiante de pollution sonore et visuelle, nous avions espéré trouver dans la réserve de quoi crapahuter quelques heures… Que nenni ! Les trois parcours santé nous ont a peine dégourdi les jambes du trajet en voiture !

Le chemin nous a mener au plus vieux cèdre de la réserve, celui auprès duquel Lamartine venait se ressourcer. Pour le plaisir, je vous fais partager l’inspiration qu’il a trouver au pied de son arbre : « Les cèdres du Liban sont les reliques des siècles et de la nature, les monuments naturels les plus célèbres de l'univers. Ils savent l'histoire de la terre, mieux que l'histoire elle-même ».

Si les photos vous le permettent, vous remarquerez que les cèdres dont je vous parle, ont peu de chose à voir avec le cèdre représenté sur le drapeau. C’est assez ironique, vous ne trouvez pas ? Pour comprendre, il faut savoir que le cèdre du Liban, après 30 ans, délaisse sa belle parure conique pour devenir tabulaire. En d’autres termes, d’un sapin de Noël, il se transforme en parasol de pin. Je m’excuse par avance pour les paysagistes que je dois faire frémir…

Une semaine après, nous avons eu la chance de se recueillir à l’ombre des cèdres de nouveau. Cette fois, en compagnie d’une équipe de quarante libanais en fauteuils roulants… pour tester l’accessibilité du parcours. Autant dire que le chemins grimpant en terre, parsemé de gros cailloux n’est pas adapté à une chaise roulante ! L’ascension aura été périlleuse, mais loin d’être triste.

Un petit dernier, signé Saint Exupéry. « La paix est un arbre long à grandir. Il nous faut, de même que le cèdre, aspirer encore beaucoup de rocaille pour lui fonder son unité ».


fairuz فيروز

Nous voulions faire mieux que cela, réaliser un film, vous donnez l’impression durant quelques secondes que vous étiez dans Beyrouth, que vous respiriez le parfum salé de la méditerranée, que vous vous laissiez dorer sous le brulant soleil du proche orient, vous donner la possibilité de vous sentir chez vous au Liban, mais en vain, faute de matériel, d’aptitude surement aussi, nous n’y sommes parvenus. Mais nous ne désespérons pas de pouvoir un jour le faire. Nous attendons justement l’arrivée dans ces quelques jours d’un grand réalisateur.

Voilà donc les bobines, à vous de faire le montage : Ouvrez la photo puis appuyer sur "play". Et surtout, écoutez là jusqu’au bout, c’est Fairuz…









Ce petit problème technique sera vite réglé!

mercredi 17 novembre 2010

Un débat politique……très affiché

Interdit dans certains bars sous peine d’être expulsé, passionné, parfois effrayant, parfois drôle, profond ou superficiel, le débat politique est définitivement un pilier de la culture libanaise. Ici, on joue avec les mots, les références, on décrédibilise son adversaire, on se moque de lui, et surtout, on n’hésite pas à le faire sur la place publique, ou plutôt – précision – sur l’autoroute.

1ère Remarque: Chaque parti politique a une couleur (Orange Chrétien: Aoun , Bleu Sunnite: Hariri, jaune Chiite: Hezabollah, Rouge Druze: Joumblatt etc.)

2nd Remarque: Cela peut paraître un peu rude mais c'est pour cela que c'est sympas...

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Général Michel Aoun

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Affiche du parti Sunnite.

« Le future se trouve là où tu passeras le reste de tes jours,

Pour connaitre ce future, il faut le construire,

Le future est fait d’engagement, sans aucun doute »

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Réponse: « Il n’y a pas de futur sans Aoun »

- Sans commentaire -

voitures beyrouthines

Vous en rêviez, en voici en voilà, 5 nouvelles voitures dans le diaporama!!!

mardi 16 novembre 2010

accès au réseau local

Le Liban est le premier pays de la région en terme de liberté d’expression, d’ambiance nocturne, de règlement de conflits internationaux, de diversité, de gastronomie … mais une chose est sûre, il ne peut prétendre à cette place honorifique en terme de connexion internet !! Leur ouverture sur le monde n’est pas virtuelle, je vous le garantie. Un monopole acéré qui explique parfois notre silence prolongé sur les aventures de l’ail et du persil. Patience, patience.

liban gourmand

Nos hôtes ont toujours la politesse de nous demander ce que nous préférons manger, mais pour honorer leur réputation, c’est l’ensemble de la gastronomie libanaise qui se dévoile à nos papilles en alertes, sur une table qui souvent, ne suffit pas à tout contenir. Les Mezzés, présentés dans de petits bols de terre cuite, prennent de loin, le plus de place. C’est dans la dégustation de ces plats, à la fois frais et épicés, que les libanais retrouvent avec nostalgie, l’héritage de l’époque phénicienne où leur caravelles parcouraient la méditerranée contre vents et marrés pour recueillir ce que la terre à de meilleur à nous offrir ; feuilles de vignes, grenades, ail, persil, menthe, citrons, olives, aubergines, fleur d’oranger... Une fois les mezzés savourés et le ventre repus, les brochettes arrivent toujours par surprise, au moment où on ne les attendait (espérait) plus…

Un festin sans compensation aucune, puisque les trottoirs sont impraticables (sauf chez les arméniens, roi des pâtisseries), les Têtes d’Or inexistantes et l’accès à la piscine du quartier à pas moins de 100$ pas mois.

lundi 1 novembre 2010

La gargoulette

La gargoulette ou gourde des anciens est un petit pichet d’eau orné au goulot, d’un petit tube permettant de déverser de l’eau dans sa gorge. Oui, la gorge, et non la bouche, imaginez-vous l’objet, ce détail a toute son importance. La gargoulette est très écologique, et comme tout ce qui est écologique, elle n’est pas pratique. Cependant, avec un peu d’entrainement, boire à la gargoulette devient rapidement, le petit moment privilégié de la journée, ou l’on peut « s’auto-défier » de ne se renverser aucune goute (ou litre au début) sur l’épaule droite. Parvenir à se déshydrater tout en restant sec procure un immense plaisir.

Étymologiquement, ses origines restent très mystérieuses. Oui, comme vous, nous l’entendons dans la bouche de Fernandel ou De Funes, mais la gargoulette est bien libanaise. Point. Alors nous fantasmons sur diverses origines, comme peut être le bruit de l’œsophage (proche du « gargouli »), torturé par sa position au moment de l’acte.

samedi 16 octobre 2010

Ahlan wa Sahlan

Au moment où persévérance rimait avec acharnement, c’est avec un grand soulagement que nous pouvons enfin nous projeter. Après des mois de patience et de gestion des crises de nerfs, des journées assis à l’accueil en attendant… (attendre quoi déjà ?), des allers-retours entre les RH au 2ème, le bureau du directeur au 1er , la responsable communication au 4ème, la responsable financière au 3ème…et le café au 5ème. Un coup de téléphone inespéré nous a sorti de ce flou artistique. arcenciel a dit Yala go les enfants! Alors, avec beaucoup de plaisir, nous avons dit Yala nous aussi… et c’est comme ça que nous avons officiellement été embauchés chez arcenciel pour l’année. Avec un peu de chance ( et d’entêtement !), nous aurons droit à un vsi à partir de janvier.
Dans cette belle élancée, nous avons pu poser nos valises dans un petit appartement, d’un kitch sans commune mesure ! La chambre d’ami était au delà de nos moyens, mais le grand canapé du salon sera enchanté de vous offrir de belles nuits beyrouthines. Nous n’avons pas de cours intérieure pavée de mosaïques au milieu de laquelle un bassin reflète le bleu azur du ciel…mais vous verrez, le quartier orthodoxe a son charme.

Vous l’aurez compris, les invitations sont lancées. Ahlan wa sahlan !

lundi 11 octobre 2010

quelques photos d'Achrafieh


























Courts métrages

Deux excellents trailers de courts métrages présentés à la 10ème édition du « Beirut International film Festival ». Malheureusement, nous n'avons pas pu les trouver en version intégral. Mais vous, qui avez une connexion digne de ce nom, n'hésitez pas à faire de plus amples recherches.

«SOUNDS OF BEIRUT» de Seth Khoury. USA 2010.

54mns/ DVD/ colour/ English - French – Arabic

http://www.fabrica.it/project/unstable-beirut-trailer

«UN: STABLE BEIRUT » d’Hanna Abi Hanna et Diego Beyro. Italy 2009

19mns/ Beta or Beta sp/ colour/ English – Arabic (English subtitles)

http://www.cineklik.com/N-Seth%20Khoury.aspx

Le Liban contemporain

Le discours des libanais sur eux-mêmes ne facilite pas la tache de l’observateur et de l’historien. Les libanais sont, en effet, tous très fortement attachés à leur Liban, à quelque communauté qu’ils appartiennent. Mais ils sont, en même temps, capables de dénigrer férocement leur pays, leur Etat, leur société ; de ne pas prendre au sérieux l’existence de ce Liban qu’ils adorent, de ne pas y croire. L’indépendance acquise en 1943 ne serait que le résultat des manigances coloniales anglaises contre la présence française au Levant. Chaque libanais a aussi tendance à penser que la communauté à laquelle il appartient est victime de la méchanceté et la trahison des autres communautés. Pourtant, il garde, en général, même dans l’émigration, un attachement viscéral à son terroir ; Il reste fier d’être libanais, d’appartenir à ce mythe, à ce pays mirage, insaisissable, qui depuis près de deux cents ans exporte ses fils aux quatre coins du monde, comme si l’émigration était une fatalité. Que le libanais se dise Levantin, Phénicien, arabe, qu’il mette en avant, au contraire, son christianisme ou son islam, dans ses multiples variantes, il reste fier de son appartenance. Peu importe que leur appartenance soit complexe, fluide, peu apte à être définie de façon rationnelle et structurée, ait le caractère d’un labyrinthe, les libanais, si critiques soient-ils de leur existence collective, nationale, étatique, sociale, sont fier d’appartenir à cette terre.

Ils considèrent qu’ils ont été les ferments de la renaissance de la langue et de la culture arabe au XIXème siècle, les vecteurs de l’introduction de la modernité en Orient, mais aussi de la connaissance de l’Orient en Occident par les liens que leurs éminents savants, le plus souvent prêtres du clergé maronite, ont entretenu avec l’Italie de la renaissance et la France de Louis XIV. Les Libanais appartenant aux communautés chrétiennes sont fiers en outre d’avoir préservé vivant le christianisme oriental, celui de l’Eglise byzantine ou des Eglises syriaques, alors que le christianisme occidental s’est coupé de ses sources historiques qui sont en Orient. Cette fierté qui caractérise la plupart des Libanais chrétiens, est partagée par de nombreux musulmans qui voient dans leur terre libanaise une spécificité forte par rapport aux autres sociétés du Moyen-Orient. Ils ont au cours des siècles assumé une vie commune avec les Chrétiens, traversé ensemble les crises, les invasions, les dominations qui ont marqué l’histoire de la région, la dernière étant la France succédant à l’empire Ottoman. La mixité a été au Liban plus forte qu’ailleurs, dans les villes comme dans les villages. La mosquée au Liban existe aux cotés des Eglises.

Georges Corm

« Le Liban contemporain »

Histoire et société


Les plaques d’immatriculation

Nous avons découvert il y a peu de temps que la vie d’un Libanais tournait autour de trois sources de réussite: sa voiture, son téléphone portable et sa femme. Bien évidemment, « sa femme » vient en dernier car les deux premiers attributs sont essentiels pour la conquérir.

Voici donc un petit résumé du grand art de la séduction automobile.

« Se montrer » fait parti de l’art de vivre à la libanaise. Si le fait de « se montrer » est réglementé, regarder quelqu’un qui « se montre » fait également appel à certaines règles. Quand une voiture passe, on regarde d’abord la plaque, si elle est digne d’intérêt, on regardera la voiture puis, selon le même processus la personne qui conduit la voiture. Ainsi, pour être vu, il faut avoir une bonne plaque et une bonne voiture. Mais qu’est ce qu’une bonne plaque ? Les plaques d’immatriculation au Liban font l’objet d’une rare convoitise. Autant vous dire tout de suite que les débats autour de la figuration d’un département « coup de cœur » sur les plaques françaises, ont doucement fait sourire bon nombre de Libanais.

Il existe un code couleur de plaque qui en dit long sur la voiture.

1. Rouge = Taxi (aucun intérêt, sauf si l’on souhaite se déplacer)

2. Verte = voiture louée (intérêt limité dans le sens ou l’on sait que la voiture a été louée pour la soirée)

3. Blanche = voiture de particulier (grand intérêt)

Une fois que l’on a la bonne couleur, il est nécessaire de bien gérer les chiffres qui y figurent. L’idéal est d’avoir le chiffre le plus petit, trois au minimum (nous n’avons plus vu de plaques à deux chiffres depuis de nombreuses années, inutile de chercher tout le monde nous dit qu’elles n’existent plus). Bien, cela étant dit, c’est en fait, un peu plus compliqué, la classe absolue vient aussi de la signification que peuvent avoir ces chiffres. Par exemple, la plaque la plus convoitée est probablement la plaque blanche, « 961 », qui est aussi l’indicatif téléphonique du Liban.

Les plaques sont souvent vendues au marché noir, raison pour laquelle ces premières peuvent atteindre parfois des sommes astronomiques. D’aucuns disent que certaines plaques valent le prix de la voiture sur laquelle elles sont rivetées. Même processus pour les numéros de téléphone... Vous avez pris des notes? A vous de jouer!

jeudi 7 octobre 2010

Zaatar

Le « Zaatar », traduit littéralement par « Thym » a pris une tout autre définition au fil du temps. Tous les matins, le petit déjeuner préféré des libanais est le « zaatar », une galette recouverte d’une couche de thym, agrémenté de sésame et de jus de fleur de ficus, ce dernier lui procurant une petite acidité très agréable. Il s’agit, pour ceux qui ont toujours du mal à imaginer l’objet, d’une pizza aux herbes, qui a quasiment la taille d’une pizza et qui a pour principal effet d’incroyablement retarder le processus de faim dans la journée, voire la semaine. Bref, allons droit au but, les libanais, s’envoient tous les matins, au réveil, une pizza d’une vingtaine de centimètres de diamètre.

Sawarib Souri

La Sawarib souri ou moustache syrienne est fournie, singulière et digne. Il n’en existe pas deux, elle est volumineuse au centre, s’affine sur les cotés pour enfin pointer vers les oreilles. Bien sur, elle n’est pas claire, elle est des plus foncée, un noir absolu dans lequel on se perd aisément. Elle n’est pas portée par choix, mais par âge, fonction, métier. Un homme syrien a une moustache quand il peut avoir une moustache. Il n’y a pas d’évolution en terme de pilosité, un Syrien de 20 ans a la même moustache qu’un Syrien de 40 ans. Passée cet âge, la moustache syrienne s’éclaircie, bien entendu. Comme vous pourrez le constater, grâce à l’essai effectué sur Emilien, le secret de la moustache syrienne appartient exclusivement aux Syriens.

samedi 2 octobre 2010

Atterrissage Beyrouthin.

Voilà quatre jours que nous arpentons les rues et quartiers de Beyrouth sous un soleil brulant (moyenne de 30°). La ville présente un très grand intérêt en terme de diversité, en effet, les Aston martin bousculent les Peugeot 403, des immeubles en verre ultra modernes font face à de vieux balcons sculptés et criblés de balles, des saoudiennes voilées en talons aiguilles baguenaudent dans de très luxueux malls et des rues poussiéreuses débouchent sur des boulevards pavés piétons – nous soupçonnons les autorités locales de passer l’aspirateur tous les matins.

La ville est à l’image en fait de la façon dont s’est créé le pays, qui d’ailleurs ne s’appelle Liban que depuis très peu de temps. Phéniciens puis Perses, Grecs puis Romains, Abbassides, Fatimides, Seldjoukides, Ayyoubides, Mamelouks, Arabes puis Libanais. Libanais, c’est simple, c’est tout le monde : Catholiques, Orthodoxes, Sunnites, Chiites, Maronnites et Druzes. 200km de longueur, 50km de largeur. Ca laisse rêveur…

Dans le paisible quartier Orthodoxe de Getaoui, une jeune volontaire catalane nous offre pour le moment le gite, le temps pour nous de trouver un loft ou un appartement, une chambre, ou peut être un foyer. Oui, la vie beyrouthine est un peu plus chère que ce que l’on pouvait imaginer. Cela dit, nous cherchons, avant tout, un travail qui nous permettra d’avoir une idée plus précise du temps que l’on va passer ici. Si l’aventure arcenciel ne semble pas terminée, nous étudions tout de même, de près leurs propositions – loin de ce que nous avions demandé.

Pour le moment, la phase de découverte est un véritable plaisir, mais nous ne tarderons pas à nous mettre à l’œuvre. Nous avons déjà commencé à tisser des liens.

Hier, nous sommes revenus sur le territoire français. Nous n’avons pas eu le temps de vous tenir au courant… Nous avons visité un domaine agricole Jésuite à l’Est du pays, près de Taanayel. En 1860, les Ottomans ont assassiné quatre pères jésuites français, ainsi pour rendre justice, ils leurs ont offert un terrain marécageux. Le contrat stipule que tant qu’il y aura un Jésuite en Orient, ce terrain sera français. Mais visiblement, ils ont du mal à définir ce qu’est un jésuite et surtout, que désigne l’Orient… Les prêtres ont su transformer ces terres en une véritable oasis : syrah, grenache, merlot… arcenciel a récupéré la gestion du domaine depuis peu. Les meilleurs fromages du pays viennent de cette ferme !

A bientôt !