mardi 16 novembre 2010

liban gourmand

Nos hôtes ont toujours la politesse de nous demander ce que nous préférons manger, mais pour honorer leur réputation, c’est l’ensemble de la gastronomie libanaise qui se dévoile à nos papilles en alertes, sur une table qui souvent, ne suffit pas à tout contenir. Les Mezzés, présentés dans de petits bols de terre cuite, prennent de loin, le plus de place. C’est dans la dégustation de ces plats, à la fois frais et épicés, que les libanais retrouvent avec nostalgie, l’héritage de l’époque phénicienne où leur caravelles parcouraient la méditerranée contre vents et marrés pour recueillir ce que la terre à de meilleur à nous offrir ; feuilles de vignes, grenades, ail, persil, menthe, citrons, olives, aubergines, fleur d’oranger... Une fois les mezzés savourés et le ventre repus, les brochettes arrivent toujours par surprise, au moment où on ne les attendait (espérait) plus…

Un festin sans compensation aucune, puisque les trottoirs sont impraticables (sauf chez les arméniens, roi des pâtisseries), les Têtes d’Or inexistantes et l’accès à la piscine du quartier à pas moins de 100$ pas mois.

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