vendredi 10 décembre 2010
Harissa حريصا
jeudi 9 décembre 2010
Le cèdre du Liban أرز الرب
Parce que la vie à Beyrouth peut parfois être asphyxiante de pollution sonore et visuelle, nous avions espéré trouver dans la réserve de quoi crapahuter quelques heures… Que nenni ! Les trois parcours santé nous ont a peine dégourdi les jambes du trajet en voiture !
Le chemin nous a mener au plus vieux cèdre de la réserve, celui auprès duquel Lamartine venait se ressourcer. Pour le plaisir, je vous fais partager l’inspiration qu’il a trouver au pied de son arbre : « Les cèdres du Liban sont les reliques des siècles et de la nature, les monuments naturels les plus célèbres de l'univers. Ils savent l'histoire de la terre, mieux que l'histoire elle-même ».
Si les photos vous le permettent, vous remarquerez que les cèdres dont je vous parle, ont peu de chose à voir avec le cèdre représenté sur le drapeau. C’est assez ironique, vous ne trouvez pas ? Pour comprendre, il faut savoir que le cèdre du Liban, après 30 ans, délaisse sa belle parure conique pour devenir tabulaire. En d’autres termes, d’un sapin de Noël, il se transforme en parasol de pin. Je m’excuse par avance pour les paysagistes que je dois faire frémir…
Une semaine après, nous avons eu la chance de se recueillir à l’ombre des cèdres de nouveau. Cette fois, en compagnie d’une équipe de quarante libanais en fauteuils roulants… pour tester l’accessibilité du parcours. Autant dire que le chemins grimpant en terre, parsemé de gros cailloux n’est pas adapté à une chaise roulante ! L’ascension aura été périlleuse, mais loin d’être triste.
Un petit dernier, signé Saint Exupéry. « La paix est un arbre long à grandir. Il nous faut, de même que le cèdre, aspirer encore beaucoup de rocaille pour lui fonder son unité ».
fairuz فيروز
Nous voulions faire mieux que cela, réaliser un film, vous donnez l’impression durant quelques secondes que vous étiez dans Beyrouth, que vous respiriez le parfum salé de la méditerranée, que vous vous laissiez dorer sous le brulant soleil du proche orient, vous donner la possibilité de vous sentir chez vous au Liban, mais en vain, faute de matériel, d’aptitude surement aussi, nous n’y sommes parvenus. Mais nous ne désespérons pas de pouvoir un jour le faire. Nous attendons justement l’arrivée dans ces quelques jours d’un grand réalisateur.
Voilà donc les bobines, à vous de faire le montage : Ouvrez la photo puis appuyer sur "play". Et surtout, écoutez là jusqu’au bout, c’est Fairuz…