mercredi 17 novembre 2010

Un débat politique……très affiché

Interdit dans certains bars sous peine d’être expulsé, passionné, parfois effrayant, parfois drôle, profond ou superficiel, le débat politique est définitivement un pilier de la culture libanaise. Ici, on joue avec les mots, les références, on décrédibilise son adversaire, on se moque de lui, et surtout, on n’hésite pas à le faire sur la place publique, ou plutôt – précision – sur l’autoroute.

1ère Remarque: Chaque parti politique a une couleur (Orange Chrétien: Aoun , Bleu Sunnite: Hariri, jaune Chiite: Hezabollah, Rouge Druze: Joumblatt etc.)

2nd Remarque: Cela peut paraître un peu rude mais c'est pour cela que c'est sympas...

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Général Michel Aoun

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Affiche du parti Sunnite.

« Le future se trouve là où tu passeras le reste de tes jours,

Pour connaitre ce future, il faut le construire,

Le future est fait d’engagement, sans aucun doute »

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Réponse: « Il n’y a pas de futur sans Aoun »

- Sans commentaire -

voitures beyrouthines

Vous en rêviez, en voici en voilà, 5 nouvelles voitures dans le diaporama!!!

mardi 16 novembre 2010

accès au réseau local

Le Liban est le premier pays de la région en terme de liberté d’expression, d’ambiance nocturne, de règlement de conflits internationaux, de diversité, de gastronomie … mais une chose est sûre, il ne peut prétendre à cette place honorifique en terme de connexion internet !! Leur ouverture sur le monde n’est pas virtuelle, je vous le garantie. Un monopole acéré qui explique parfois notre silence prolongé sur les aventures de l’ail et du persil. Patience, patience.

liban gourmand

Nos hôtes ont toujours la politesse de nous demander ce que nous préférons manger, mais pour honorer leur réputation, c’est l’ensemble de la gastronomie libanaise qui se dévoile à nos papilles en alertes, sur une table qui souvent, ne suffit pas à tout contenir. Les Mezzés, présentés dans de petits bols de terre cuite, prennent de loin, le plus de place. C’est dans la dégustation de ces plats, à la fois frais et épicés, que les libanais retrouvent avec nostalgie, l’héritage de l’époque phénicienne où leur caravelles parcouraient la méditerranée contre vents et marrés pour recueillir ce que la terre à de meilleur à nous offrir ; feuilles de vignes, grenades, ail, persil, menthe, citrons, olives, aubergines, fleur d’oranger... Une fois les mezzés savourés et le ventre repus, les brochettes arrivent toujours par surprise, au moment où on ne les attendait (espérait) plus…

Un festin sans compensation aucune, puisque les trottoirs sont impraticables (sauf chez les arméniens, roi des pâtisseries), les Têtes d’Or inexistantes et l’accès à la piscine du quartier à pas moins de 100$ pas mois.

lundi 1 novembre 2010

La gargoulette

La gargoulette ou gourde des anciens est un petit pichet d’eau orné au goulot, d’un petit tube permettant de déverser de l’eau dans sa gorge. Oui, la gorge, et non la bouche, imaginez-vous l’objet, ce détail a toute son importance. La gargoulette est très écologique, et comme tout ce qui est écologique, elle n’est pas pratique. Cependant, avec un peu d’entrainement, boire à la gargoulette devient rapidement, le petit moment privilégié de la journée, ou l’on peut « s’auto-défier » de ne se renverser aucune goute (ou litre au début) sur l’épaule droite. Parvenir à se déshydrater tout en restant sec procure un immense plaisir.

Étymologiquement, ses origines restent très mystérieuses. Oui, comme vous, nous l’entendons dans la bouche de Fernandel ou De Funes, mais la gargoulette est bien libanaise. Point. Alors nous fantasmons sur diverses origines, comme peut être le bruit de l’œsophage (proche du « gargouli »), torturé par sa position au moment de l’acte.